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Dassi Salah le tueur de Tulle. L'homme qui tombe à pic, à glacer le dos.. |
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Affecté au Commissariat de Tulle, le 1er septembre 2002. Volontaire pour la formation d'Officier de Police Judiciaire, je partais régulièrement à Tours, pour effectuer mes stages. Entre ces absences, j'étais Chef de la Brigade de jour, en Police de Proximité, groupe B. Mes horaires étaient réguliers de 8h00 à 18h00, avec pause à midi, et j'encadrais cinq personnes. |
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En Avril 2003, l'équipage de la PUP A, en patrouille, en périphérie de Tulle, contrôle un individu. Ils ont remarqué du sang sur son bras. Mais Dassi salah repart. Les collègues ne le connaissaient pas, et n'ont fait aucun rapprochement avec un meurtre, puisqu'ils n'en étaient pas encore informés. Plus tard, on découvrait le corps de madame Georgette DUDOGON, sur le sol de son pavillon. Cette femme retraitée de 74 ans, avait laissé rentrer chez elle, cet homme. Elle aurait été tuée à l'aide d'un pique à glace, à même le sol. La suspicion du meurtrier se tournaient vers plusieurs personnes, dont Dassi Salah, contrôlé le même jour, pas loin des faits. | ||
Bravo Dudu ! Très bon boulot !.... |
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Dudu, était dans mon équipe, et il était d'abstreinte ce samedi. Il a remarqué Dassi Salah dans les rues de Tulle, et l'a interpellé. Le suspect avait été ramené au Commissariat de Tulle. L'OPJ de permanence l'avait mis en garde à vue et avait fouillé son OPEL Vectra de couleur bordeaux; il avait découvert des chèques et le chéquier, volés. La Police Judiciaire de Limoges, en charge du dossier de l'homicide, s'est rendue immédiatement à Tulle. Les bottes de Dassi Salah, lui ont été retirées et envoyées au Laboratoire de Toulouse, pour analyses. Dassi Salah a été relâché au bout des quelques heures, par l'OPJ de permanence. Quelques jours après, la réponse était donnée; l'analyse était positive. Mais voilà, le suspect s'était envolé. Dassi Salah était recherché. |
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ARRESTATION DE DASSI SALAH |
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Le meurtrier avait donc quitté la région; il était dit que Dassi Salah avait été contrôlé par la Police allemande. Le 27 mai 2003, il est arrêté par la gendarmerie de Saint Amans Soult, dans le Tarn, suite à un accident de la route. Dans le même temps, un couple de personnes âgées avaient été tuées dans les environs. Aussi, une septuagénaire à St Amans Soult, alertait les gendarmes, contrainte chez elle après minuit, de remettre sous la menace, sa carte bancaire avec le code, à un homme. |
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Découverte d'un faux en écriture ou faux procès-verbal, cause d'harcèlement par ma hiérarchie |
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En ce début Juin 2003, je finissais ma formation d'Officier de Police Judiciaire, et j'approchais des examens à Tours. J'étais mon bureau à Tulle, et Christian, dit Dudu, arrivait en colère, suite à des instructions de la hiérarchie. Marc Charon, Capitaine de Police à la BSU, avait supprimé le procès-verbal d'interpellation de Dassi Salah, rédigé par Christian, à l'avantage de ce service d'investigation. En tant que chef, il était normal que je m'informe. Je suis donc aller voir Marc Charon dans son bureau, pour lui dire, que mon collègue n'était pas content, et surtout dévalorisé dans le travail qu'il avait accompli. Sans Christian, il n'est pas dit que l'on aurait déterminé l'auteur du Crime. Cinq minutes plus tard, Marc Charon me demandait de le suivre vers le bureau du Directeur Départemental, Jean-Jacques LAUGA, Commissaire principal. Il m'attendait aux côtés de son adjoint, Michel BOUDINET, commandant de Police. Marc Charon s'était positionné derrière moi, au cours de ce lavage de cerveau, pendant 2 heures. A aucun moment, il n'a été question de cette injustice allant à l'encontre de Christian DUSSUTOUR. Je n'ai entendu que des jugements de valeurs, tel que je ne lisais pas le journal, etc. Le Directeur et son adjoint, procédaient à tour de rôle, à ces invectives, pour lesquelles je m'étonne encore de ne pas quitté le bureau. Les conséquences de mes propos à Marc Charon, étaient complémentement disproportionnés, puisque en plus de cet entretien dégradant, par note de service, j'étais éjecté en brigade de roulement, et perdait du coup, des horaires stables en tant que Chef de brigade de police de proximité, et la possibilité par la suite, de travailler en tant qu'OPJ. Je venais de mettre le doigt sur une magouille policière; cela me coûtait pour la suite un harcèlement de ma hiérarchie, puis des coups montés afin de faire échoir ma validation de ma qualité d'officier police judiciaire prévue fin 2003, ou vouloir me faire porter la responsabilité de la fuite d'un Gardé à vue lors de son audition par la femme de Marc Charon, devant le Procureur de la République et son adjoint Gilbert Henry. La hiérarchie a donc mis fin à cet entretien violent, en quittant le bureau, dans la plus parfaite euphorie, sachant que le sérial killer arrivait dans la ville de Tulle, transporté par les gendarmes. Je me suis retrouvé seul dans le bureau du directeur. Je venais de découvrir les méthodes criminelles de ces autorités policières, pour faire taire leurs sulbalternes. Ces moments là, mêmes très courts, peuvent être dramatiques; il est probable que certains collègues, se sont donnés la mort, juste après de telles attaques dégradantes ou humiliantes de la part de leurs chefs. Les enquêtes IGPN ne parlent jamais de ça.. Dassi Salah a été incarcéré, à l'époque, à la Maison d'Arrêt de Tulle. |
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